A Maromme, 116 des 191 emplois sont menacés. La direction a expliqué ce choix par la baisse de consommation des produits laitiers et la pression sur les prix de la grande distribution. L’usine fabrique les célèbres yaourts Mamie Nova.
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Le Comité pour l’emploi toujours très actif
Relancé en 2016 après la fermeture de Wild au Houlme, le Comité pour l’emploi de la vallée du Cailly est toujours très actif.
Il tenait lundi une conférence de presse en présence de plusieurs syndicalistes d’entreprises de la vallée pour apporter son soutien aux salariés de Novandie et pour rendre compte de ses actions.
Car depuis 2016, le Comité n’a pas chômé, rencontrant les élus et émettant des propositions. « Nous avons élaboré des demandes précises pour contribuer au maintien et au développement de l’emploi », explique Annette Gallot, membre du comité et du PCF. Et cela passe d’abord par « la redynamisation des anciens sites industriels : celui de Viasystems, celui de Wild, une partie du site actuel de Vallourec et même celui de Legrand à Montville ». Leurs demandes portent aussi « sur les problèmes actuels de transport et les infrastructures de la vallée ». Ils défendent par exemple le prolongement du T2 jusqu’à la gare de Malaunay-Le Houlme, permettant de desservir les quelque 800 employés d’Aspen. Le comité a prêché cette bonne parole auprès des élus de la Métropole (Front de gauche, droite, socialistes, écologistes). Résultat : « Nous avons été bien reçus mais nous avons le sentiment que tout n’a pas été fait pour réussir à sauver les emplois », souligne Jean-Marie Fouquer d’Ensemble !, membre du comité, mettant face à face les belles déclarations de soutien et l’absence de véritable engagement politique pour la défense des emplois en vallée du Cailly.
« L’actualité nous apporte deux sujets d’inquiétude supplémentaires, ajoute Annette Gallot : la restructuration du groupe Andros et un article de presse, paru dans notre quotidien le 29 juin : « La Région programme la fin des arrêts dans les “ petites gares ” ». Quid de la gare de Maromme et de Malaunay-Le Houlme ?, s’interroge le comité. Une décision ne répondant à aucune logique, ni environnementale ni sociale selon ses militants.